Ce roman est le journal intime de l'adolescente la plus célèbre de la littérature : Lolita. Emu et fasciné par cette jeune fille dont il partage l'expérience – victime d'une relation abusive qu'il a racontée dans Il m'aimait – l'écrivain Christophe Tison a rédigé les carnets de Lolita pour lui offrir une voix.
Lolita raconte son road trip dans l'Amérique des années 50, ses ruses pour échapper à son beau-père, ses envies de vengeance, ses amours cachées, ses rêves de jeune fille. Dans une langue ciselée, il nous plonge dans les pensées lucides, profondes et parfois futiles de Dolorès, nous fait ressentir la complexité de sa « relation » avec Hum, sa propre fuite intérieure, ses plans d'évasion et ses cavales sur les routes américaines.
Ce roman bénéficie du soutien de la Fondation Nabokov.
Découvrez un extrait de Journal de L. (1947-1952) de Christophe Tison
Christophe Tison est écrivain. Il a publié des récits autobiographiques dont le best seller Il m'aimait (Grasset, 2004) sur son enfance abusée par un ami de ses parents qui l'a quasiment enlevé et élevé. Il est aussi l'auteur de romans unanimement salués par la critique et le public comme Te rendre heureuse (Gallimard, coll. « L'Arpenteur », 2013) et Les amants ne se rencontrent nulle part (Gallimard, coll. « L'Arpenteur », 2017).
Sa trajectoire personnelle rencontre aujourd'hui un monument de la littérature. Christophe Tison publie le journal intime d'un personnage de roman : la célèbre Lolita de Vladimir Nabokov, enlevée et « aimée » elle aussi, par Humbert Humbert.
« Tison a du style, et sa Lolita a du répondant. Elle a bien fait de l'ouvrir. Et elle ne donne pas envie de refermer son journal. »
Le Canard enchaîné, Jean-Michel Thénard
« Lui seul pouvait légitimement écrire ce journal intime imaginaire. Car les abus dont il fut lui-même victime enfant ne relèvent pas de la fiction. Son Journal de L. est l'un des événements de cette rentrée. (...) Une claque émotionnelle et littéraire. Une meurtrissure autant qu'une réparation. Sous la plume de Christophe Tison, Lolita crie, hurle, doute, s'apitoie, s'indigne, ironise et se venge, enfin. »
Causette, Sarah Gandillot
« In Journal de L. (Diary of L), Lolita tells the story from her perspective. Far from being the objectified muse of Nabokov's work, she is portrayed by Tison as a girl fighting to free herself from the psychologically oppressive and physically painful abuse inflicted on her day after day by the man who has her captive. »
The Times, Adam Sage
« Christophe Tison a voulu donner une voix à Dolores Haze, la Lolita qui est devenue un mythe moderne. Il relève son défi insensé en se fondant dans l'âme de la jeune fille la plus célèbre du XXe siècle. Journal de L. n'est pas une réécriture de Lolita mais le carnet intime d'une jeune Américaine séduite, manipulée, enlevée par son beau-père obsédé par ses socquettes blanches. »
Le Figaro magazine, Frédéric Beigbeder
« La force de ce Journal de L., c'est de livrer le récit d'une émancipation, de l'éveil d'une conscience combative. »
Le Point, Sophie Pujas
« Sans doute le projet le plus périlleux de la rentrée littéraire : donner voix à Lolita que Nabokov avait condamnée au mutisme. (...) Sous la plume acrobate de Christophe Tison, on découvre une Lolita tour à tour impudique, manipulatrice, lucide, naïve, sentimentale. (...) Pari risqué, mais gagné. Une réussite. »
Sud Ouest, Isabelle Bunisset
« Un récit cathartique qui résonne aujourd'hui avec une intensité particulière. »
Madame Figaro, Lisa Vignoli
« — Quand Lolita parle, qui parle ? Christophe Tison ?
— Un peu. C'est un peu de moi, un peu de ce que j'ai ressenti quand j'étais enfant – j'ai été abusé moi aussi. »
Quotidien, Yann Barthès
« Un récit brut, bouleversant mais sans pathos, qui brise le silence et fait le portrait, aussi désespéré que lumineux, d'une enfant perdue par la folie des hommes. »
Cosmopolitan, Les coups de coeur de la rédaction
« Qui d'autre que Christophe Tison pouvait revendiquer cette face B à Lolita ? »
Lire, Hubert Artus
« Il était temps que Lolita ait son mot à dire. On y croit tout de suite, Christophe Tison arrive à lui donner une voix. Le fait de décaler le point de vue donne au texte une émotion très forte. »
France info, Gilbert Chevalier
« Le journal de Lolita laisse exsangue. Périlleux, génial et troublant. »
Ouest-France, Mélanie Bécognée