Un roman empreint de mélancolie qui invite le lecteur à se plonger dans le Alger d'hier et d'aujourd'hui.
En 1935, Edmond Charlot a vingt ans et il rentre à Alger avec une seule idée en tête, prendre exemple sur Adrienne Monnier et sa librairie parisienne. Charlot le sait, sa vocation est d'accoucher, de choisir de jeunes écrivains de la Méditerranée, sans distinction de langue ou de religion. Placée sous l'égide de Giono, sa minuscule librairie est baptisée Les Vraies Richesses. Et pour inaugurer son catalogue, il publie le premier texte d'un inconnu : Albert Camus. Charlot exulte, ignorant encore que vouer sa vie aux livres, c'est aussi la sacrifier aux aléas de l'infortune. Et à ceux de l'Histoire. Car la révolte gronde en Algérie en cette veille de Seconde Guerre mondiale.
En 2017, Ryad a le même âge que Charlot à ses débuts. Mais lui n'éprouve qu'indifférence pour la littérature. Étudiant à Paris, il est de passage à Alger avec la charge de repeindre une librairie poussiéreuse, où les livres céderont bientôt la place à des beignets. Pourtant, vider ces lieux se révèle étrangement compliqué par la surveillance du vieil Abdallah, le gardien du temple.
Rencontre avec Kaouther Adimi pour son nouveau livre Nos Richesses
Découvrez un extrait de Nos Richesses de Kaouther Adimi
Née en 1986 à Alger, Kaouther Adimi vit et travaille à Paris. Son premier roman, L'Envers des autres (Actes Sud, 2011) a obtenu le prix de la Vocation ; le suivant, Des pierres dans ma poche, publié au Seuil en 2016, a bénéficié d'un succès critique et de sélections sur de nombreuses listes de prix. Nos richesses est son troisième roman
© Hermance Triay
« Kaouther Adimi a joué, elle a gagné. »
Jean-Michel Thénard, Le Canard enchaîné
« Un sujet en or. Encore fallait-il lui instiller un rythme, un vécu, une tension, quitte à chambouler le sablier du temps. Kaouther Adimi, née cinquante ans après la mythique enseigne, réussit brillamment ce triple saut. »
Elisabeth Barillé, Le Figaro magazine
« "Nos richesses" sonne comme une splendide déclaration d'amour à la littérature, seul trait d'union entre les époques et les êtres. »
Olivia de Lamberterie, ELLE